vendredi 28 septembre 2012

Quel nom pour un aristocrate ?

Si vous suivez un tant soi peu mes divagations, vous devez être plus au moins au courant que je suis en pleine rédaction d'un texte qui répond au doux nom de La Main Sanglante.
Ce texte se passe à Paris, dans les années 1920, pendant les Années Folles.
Le personnage principal s'appelle Thomas Saunier. C'est lui dont je tente de narrer du mieux que je peux les aventures.

Un des principaux protagonistes auquel Thomas est confronté durant toutes ces pages est un aristocrate Français, qui dit être un des conservateurs du Musée du Louvre. Soit. Ce n'est pas le problème.
Lors de la création du personnage, je l'ai appelé Archibald Lauthier.
Mais, ayant déjà fait lire le début du texte à plusieurs personnes, il m'est revenu plusieurs fois la ressemblance patronymique entre Saunier et Lauthier, qui pouvait finir par prêter à confusion.
Et il s'avère que ce n'est pas complètement inexact. J'avoue ne pas y avoir songé lors de la création de l'aristocrate, mais les consonances sont proches.




Alors, quel nom choisir ? Après réflexion, mon choix s'est arrêté sur 4 patronymes :


  • Archibald de Fond-Rousse
  • Archibald Langlois (une dédicace aux concepteurs du Manoir de Mortevielle - premier jeu vidéo avec de la synthèse vocale)
  • Archibald Atterton
  • Archibald de Raince (clin d'oeil phonétique avec Reims)
Et vous ? Quel nom sonne le mieux à votre oreille ? Après tout, vous êtes susceptibles de devenir des lecteurs de cette histoire. Il serait donc légitime que vous puissiez choisir le nom de ce personnage important.

C'est pourquoi vous trouverez sur la colonne de gauche un sondage qui vous permettra de vous exprimer. Aucune obligation, cependant. Et si d'aventure aucun des noms proposé ne vous satisfaisait mais qu'un autre sonne bien à votre oreille, n'hésitez pas à le proposer en laissant un petit commentaire juste en dessous.

Merci !

mardi 18 septembre 2012

La Main Sanglante : De la Novella au Roman

J'ai eu hier des nouvelles de l'éditeur chez lequel était parti La Main. Et le verdict est simple : il faut que la novella devienne un roman. Pourquoi ? A cause du potentiel de l'histoire, qu'il serait dommage de restreindre à la novella (je paraphrase un peu les dires du directeur de collection, mais c'est en gros ça).
Alors ok. Il en sera ainsi.

J'avoue que ça chamboule un peu mon planning des semaines à venir tel que je l'avais prévu. Je vais donc devoir mettre en pause TrustN01_ et l'Héritage d'Innsmouth qui, eux, n'ont pas de deadline précise, pour recentrer mon temps d'écriture sur ce qui est le plus urgent.

Je pense abandonner le concours Autoroute de WeLoveWords pour me consacrer exclusivement à deux choses :

  1. Barry Barrison pour DSH2
  2. La Main Sanglante.

Pour ceux que ça intéresserait (il y en a peut-être), je donnerai des détails sur l'avancée de l'écriture de la Main sur la page qui lui est dédiée au fur et à mesure.

Quel délai pour finir ? Aucune idée. Un célèbre éditeur de jeux vidéos a pour habitude de dire "Done when it's done".

Cependant, entre la rédaction, les corrections, les relectures... Disons que j'aimerai bien que pour fin octobre j'approche d'une version acceptable à mes yeux.

On verra bien !

dimanche 16 septembre 2012

Un peu de statistiques et de philosophie bloggienne ?

Ça fait un peu plus d'un an que le blog existe.
Durant la première année, environ un millier de personnes se sont égarées sur les pages couvertes de mes divagations.


Pour ceux qui ne dorment pas près du radiateur, ça fait en gros 3 visites par jour. Pour quelqu'un comme moi, totalement inconnu et inintéressant par rapport à la quantité de gens talentueux qui existent, c'est une belle performance.

Et puis, en deux mois à peine, 500 visites. Jolie courbe exponentielle, ma fois. 
Difficile de savoir pourquoi la fréquence augmente à un tel rythme.
J'imagine aisément que mon inscription sur l’Écritoire des Ombres et le relais donné par Zaroff y sont pour beaucoup. Et je l'en remercie encore.

Jusqu'à présent, je ne me faisais pas trop d'illusions : j'imaginais que les lectures n'étaient que le fait d'amis d'amis de l'ami de l'ami... Même si quelquefois, par la traçabilité des points d'entrée dans le site, je vois des connections du Canada et autre pays francophones.

Et puis cette après-midi, une petite analyse des stats m'offre un nouveau point d'entrée ! Et qui plus est, d'un auteur publié !

C'est ici que ça se passe : Errances d'Encre et de Papier

Alors soit, la référence qu'il fait à mes divagations est autant pour le contenant que le contenu, mais quoi qu'il en soit ça m'a fait percuter qu'il peut y avoir des gens intéressés par ce que je fais, malgré tout !

C'est sympa et réconfortant ! Et puis, peut-être qu'à force de passer de liens en liens comme ça, il n'est pas impossible que quelqu'un s'intéresse de plus près à ce que je fais.

C'est là une des forces d'internet.

mardi 11 septembre 2012

L'héritage d'Innsmouth - deuxième phase -

Pour la première fois depuis que j'en ai commencé la rédaction (il y a un peu plus d'un an maintenant) je me suis décidé à faire lire à d'autres les 9 premiers chapitres de l'Héritage.

J'ai fait partager les quelques lignes que j'avais déjà couchées sur le papier à quelques-uns, rencontrés récemment, et membres du très actif et agréable forum de l’Écritoire des Ombres auquel je participe depuis quelques semaines.

J'étais assez fébrile des retours, car l'Héritage est très particulier pour moi. C'est mon texte le plus personnel, celui qui me ressemble le plus. Il revêt une importance particulière à mes yeux. C'est sans doutes celui qui sera le plus long à accoucher, mais dont je serai le plus fier (même s'il ne sera sans doutes pas le meilleur).

J'ai eu des réponses. Nombreuses et pertinentes. Tellement pertinentes qu'il m'est impossible de les ignorer et même de ne pas les appliquer immédiatement.
Donc, je vais me remettre au travail sur l'Héritage.

Je vais devoir jongler avec le temps - encore une fois - parce que s'il y a bien quelques chose que n'est pas extensible et dont je ne dispose pas beaucoup, c'est bien le temps.

Je ne me fixe pas de date limite (j'ai d'autres projets importants qui, eux, ont une deadline impossible à repousser), mais il est clair que Alan va revenir trotter dans ma tête régulièrement.

Il y a quelques jours, j'ai crée la page correspondant à l'Héritage d'Innsmouth. C'était avant que je fasse lire le texte.
Coïncidence prémonitoire ?
J'en sais rien. Quoi qu'il en soit, il y a des gens qui ont le don de vous filer la pêche pour écrire. Et je les en remercie pour ça !

Une autre chose (un détail certes) : pour les plus attentifs, vous remarquerez qu'il y a une nouvelle case en bas à droite du blog. Il m'en a été fait demande, donc j'ai fait. Un petit module d'inscription pour avoir les updates de mes divagations. Ben voilà. Yapuka comme qui dirait l'autre !

mardi 4 septembre 2012

Bloggueuse VS editeur - Round 1 - Fight !

Ça ne va pas être long, comme petit billet, car plutôt que de faire de la paraphrase, mieux vaut aller lire l'article originel.
Cependant, il est à noter combien certains se croient supérieurs et investis d'un pouvoir qu'ils n'ont pas.
Je ne risque pas grand chose pour ma part...
Quoi que, peut-être le Carnoplaste ou Romain d'Huissier vont m'intenter un procès ?
Plus sérieusement, c'est assez inimaginable comme comportement.
Je ne connais pas cette bloggueuse, mais elle a tout mon soutien !

dimanche 2 septembre 2012

Une claque n'a jamais tué personne... Tant mieux !

L'été se finit, c'est la rentrée des classes, la reprise du train-train quotidien.
Le temps de faire un bilan, pour moi, de ces derniers mois.
Bilan contrasté s'il en est. J'ai réussi à me dégager pas mal de temps pour écrire, et ça c'est bien. Pourtant, ces efforts - pour le moment en tout cas - ce sont révélés infructueux. Pas en terme de satisfaction personnelle, s'entend, mais en terme d'aboutissement des textes achevés.
En effet, après l'euphorie d'avoir mené à bien certains projets durant les vacances (3 au total), est venu le temps de l'attente après envoi des textes.
Et là, on peut dire que ça c'est plutôt pas bien passé. Alors je sais, c'est le lot (quotidien?) des mecs qui écrivent que de se voir s'essuyer des refus après envoi de leurs textes. Ça fait partie du cycle normal des choses. C'est quelque chose d'assimilé depuis longtemps.
Mais il faut avouer que ça fait un peu mal à l'orgueil que de s'entendre dire que ce qu'on a écrit n'est pas bon (ou pas assez).
Cependant, dans mon désarroi, j'ai eu la chance d'avoir des réponses plus que cordiales. Et, l'air de rien, c'est réconfortant.
Si vous suivez un tant soi peu mes élucubrations, vous devez sans doutes savoir que j'ai envoyé La Main Sanglante au Carnoplaste de M. Darvel.
J'avoue, j'y croyais un peu. Et puis, le couperet est tombé. Pas pris. Mais, et c'est là où le mais est important, la gentillesse et l'argumentaire de la réponse m'ont presque autant satisfaits qu'une acceptation (j'exagère un peu, mais quand même).
Je sais que même si mon texte n'est pas parfait, il a un certain potentiel et, après la déception du moment, je me suis dit que je ne lâcherai pas Thomas Saunier.
Le texte est parti chez un second éditeur (pour lequel j'espère une réponse dans les 15 premiers jours de septembre).
Si j'essuie encore un refus, je retravaillerai mon texte, l'étofferai et j'en ferai un roman.
Un des autres textes bossés durant l'été fait lui l'objet d'un concours, proposé par WeLoveWords pour lequel la réponse devait tomber fin août.
91 textes ont été soumis. J’imagine que c'est le nombre conséquents de textes à lire (de 45.000 signes chacun) qui retarde un peu la déclaration du lauréat. Encore une fois, je pense que mon texte est bon. Mais sera-t-il le meilleur? Ça c'est une autre histoire.

Loin de rester sur ces déceptions, malgré tout, je suis déjà parti sur d'autres projets :
  • Barry Barrison et le mystère de la femme qui marche : nouveau texte pour le second tome de l'anthologie "Dimension Super-Héros".
  • Un second concours du site WeLoveWords.
  • Je termine un nouvelle destinée au magazine Lanfeust.
  • Un gros projet, un polar, TrustN01_, pour lequel je suis en train d'écrire le 6no et auquel je compte m'atteler le plus tôt possible.
Et d'autres travaux en cours d'ébauche. Ça fait beaucoup, mais je me sens boulimique. J'ai peut-être les yeux plus gros que le ventre (j'ai d'ailleurs du abandonner le concours du premier roman jeunesse de Gallimard par manque de temps), mais c'est comme ça que je fonctionne.
Cependant, comme je ne suis pas qu'un "bourrineur de l'écriture", j’apprends mes leçons.
J'ai fait l'acquisition de :

C'est du lourd, c'est en anglais, mais c'est carrément ultra intéressant. Je n'ai pas encore fini de le lire, mais, d'ores et déjà, il est évident que mes prochains personnages de fiction seront beaucoup plus étoffés que ceux que j'ai déjà produit.

D'ailleurs, si je dois retravailler La Main Sanglante, il est évident que Saunier et les autres bénéficieront d'un gros lifting de caractérisation.

Et c'est à la lecture de ce genre de livre qu'il est évident qu'il ne suffit pas de savoir aligner les mots les uns derrière les autres sans trop faire de fautes de français pour écrire des histoires intéressantes et être intéressant à lire.


C'est d'ailleurs le principal enseignement que j'ai tiré des récentes déconvenues.
Il est facile de se croire "écrivaillon", surtout quand on a une assez haute image de soi-même.
Il est aussi facile d'avoir des idées plutôt intéressantes. Des idées, tout le monde en a.
Par contre, et c'est bien là le plus difficile, c'est tout sauf facile de réussir à transformer ces idées en quelque chose de concret et d'intéressant pour un lecteur.
Et c'est bien. Ça évite de s'enflammer, de se croire le nouveau Brown dès qu'on a réussi à écrire trois pages.
Finalement, ça m'a fait du bien. Ça fait redescendre sur terre et ça remet les pendules à l'heure.
Ne reste plus qu'à inverser le karma.
Je croise les doigts.